Astana, KAZAKHSTAN
Février 2015
En hiver, il peut y faire très froid. -30°C, parfois -40°C. Mais il y a deux autres facteurs qui aggravent la situation en cette saison: le vent et la pollution. Et c'est soit l'un soit l'autre. Les rejets des nombreuses centrales à charbon forment dans la ville une couche de brume jolie sur les photos, mais difficilement respirable. En revanche, si le vent se lève, l'air devient moins pollué, mais le froid se ressent d'avantage. La ville est située au milieu des steppes étendus sur des milliers de kilometres carrés de la partie nord du pays. Elle est donc exposée à tous les vents soufflant dans tous les sens. Malgré ce climat hivernal rude, de nombreux chantiers ne gèlent pas. La contruction de la capitale se poursuit et prend de plus en plus d'envergure en accord avec les ambitions politiques. Pour adoucir ce facteur climatique, le grand projet de "ceinture verte" est en cours de réalisation. De nombreuses plantations d'arbres autour d'Astana sont bien visibles de l'avion surtout en hiver.
De la rive droite d'Ishim (Esil) on voit la rive gauche, la nouvelle, avec ses construction modernes et souvent futuristes.
La rivière gelée est un lieu d'activités hivernales comme skis de fond, patins, luge et promenades.
Un des nombreux chantiers
Des anciens quartiers des banlieux de Tselinograd (ancien nom de la ville) se retrouvent souvent "coincés" entre des immeubles modernes et des nouveaux chantiers sans fin.
De l'avion, sur le fond blanc immaculé, on voit la "rose des vents" formée par la pollution.
Les platations d'arbres de la "ceinture verte" d'Astana destinée à protéger la capitale des vents et tempêtes.
Phénomène des trois soleils du au froid (-32°C) vu à côté d'Astana